Océane SATALINO


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Le corps et le mouvement sont pour moi des éléments clefs pour mon inspiration. 

Diplômée en stylisme-modélisme, j’ai découvert, à la suite d’un stage en Italie, une passion pour le "knitwear". Cela m’a amené à pousser les portes de l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles et y faire un Master en knitting design/knitwear. Je suis très heureuse d’avoir continué dans une branche, certes proche du vêtement car on lie souvent le tricot au vêtement, où j’ai eu l’occasion de m’exprimer d’une autre manière que par le vêtement de prêt-à-porter. Ici, le corps et le mouvement de celui-ci étaient pour moi encore une inspiration et l’élément principal de ma réflexion. Mettre en image et en forme des sentiments enfuis, des sensations, des reflexions… c’est cela qui m’anime. Mettre des images là où on ne sait pas mettre de mots. 

Ce dernier projet parle du deuil. J’ai souhaité travaillé sur ce sujet car lorsque j’ai moi-même vécu cette période, je me suis rendue compte que faire le deuil d’une personne était devenue un tabou dans la société. Être en deuil, c’est montrer que quelque chose nous atteint et nous paralyse dans une souffrance horrible. Auparavant, lorsqu’une personne était endeuillée, elle portait du noir, parfois même pendant plusieurs mois ou années. Aujourd’hui, ces rituels sont beaucoup plus discrets et le noir ne signifie plus nécessairement le deuil. Avec ce projet, je souhaite inviter les personnes qui le découvrent à s’ouvrir et en parler. Il est normal que l’absence d’une personne nous touche et qu’il soit difficile de passer au-dessus. Mais je pense que c’est une étape importante pour réussir à vivre notre vie comme nos défunts ont vécu la leur.

Dans une vidéo, je mets en scène mes créations et l’histoire que j’ai souhaité raconter. On voit deux personnes endeuillées chacunes de leur côté. Des personnes qui apprennent le décès d'un être cher et qui vivent leur deuil de leur côté sans avoir connaissance de l’histoire de l’autre, de son voisin, de son ami. Au fil du temps, leurs corps communiquent leurs émotions à travers des gestes plus ou moins grands. Finalement, ils s’entrechoquent et remarquent la présence de l’autre, sa souffrance. Ils se comprennent et se réconfortent ensemble. Main dans la main. 


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L'invitation. Fil à tricoter, laine, élastique. Jacquard sur machine à tricoter domestique, Silver Reed, Passap 80. 50 x 150 cm. Photo : Lydie Nesvadba
L'invitation. Fil à tricoter, laine, élastique. Jacquard sur machine à tricoter domestique, Silver Reed, Passap 80. 50 x 150 cm. Photo : Lydie Nesvadba
L'invitation. Fil à tricoter, laine, élastique. Jacquard sur machine à tricoter domestique, Silver Reed, Passap 80. 50 x 150 cm. Photo : Lydie Nesvadba
L'invitation. Fil à tricoter, laine, élastique. Jacquard sur machine à tricoter domestique, Silver Reed, Passap 80. 50 x 150 cm. Photo : Lydie Nesvadba
L'invitation. Fil à tricoter, laine, élastique. Jacquard sur machine à tricoter domestique, Silver Reed, Passap 80. 50 x 150 cm. Photo : Lydie Nesvadba
L'invitation. Fil à tricoter, laine, élastique. Jacquard sur machine à tricoter domestique, Silver Reed, Passap 80. 50 x 150 cm. Photo : Margot Rondia
L'invitation. Fil à tricoter, laine, élastique. Jacquard sur machine à tricoter domestique, Silver Reed, Passap 80. 50 x 150 cm. Photo : Margot Rondia
L'invitation. Fil à tricoter, laine, élastique. Jacquard sur machine à tricoter domestique, Silver Reed, Passap 80. 50 x 150 cm. Photo : Margot Rondia
L'invitation. Fil à tricoter, laine, élastique. Jacquard sur machine à tricoter domestique, Silver Reed, Passap 80. 50 x 150 cm. Photo : Margot Rondia
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