« La Nature est un temple où de vivants piliers
Laissent parfois sortir de confuses paroles ;
L’homme y passe à travers des forêts de symboles
Qui l’observent avec des regards familiers. »
Baudelaire
Mon matériau d’élection est le colombin. Mon travail commence d'une réflexion que je médite et visualise dans mon carnet de croquis. Mes œuvres relèvent un peu de l’écriture automatique des artistes surréalistes dans ce qu’elle a d’esthétique. Matérialisation du principe même du non-perceptible, mes pièces sont autant de pistes à suivre sur le chemin de la vie, ma pièce évolue encore au cours de sa fabrication.
Les oxydes et les engobes les vêtissent. Ensuite, elles passent par le feu, stade ultime et comme initiatique, elles deviennent autonomes.