Face à la damnatio memoriae des Arméniens du Caucase sous forme de génocide perpétré par ses voisins turcs et azéris, émerge une réappropriation historique, culturelle et poétique. Des chimères surgissent du silence. Nées du vide laissé par l’horreur, ces figures s’extraient des murs comme autant de spectres d’une mémoire refoulée. Un Éden se met à germer, autour de trois colonnes de vie dressées au milieu du béton. L’ornement devient un geste de résistance par la beauté.